LANGUES :Se donner les moyens de réussir l’apprentissage

mercredi 28 septembre 2005

Les compétences en langues vivantes des élèves de l’école primaire ont progressé selon la dernière note d’évaluation du ministère. Depuis le premier plan d’enseignement des langues vivantes en 1989, c’est l’investissement et le volontarisme des enseignants qui ont permis ces progrès.

Pour le SNUipp, pour augmenter encore les progrès des élèves, par exemple en compréhension orale, les efforts doivent porter sur la formation initiale et continue des enseignants ainsi que les conditions matérielles et pédagogiques de cet enseignement. Il faut, par exemple, que les effectifs soient allégés. Le Ministère le préconise uniquement pour les classes des élèves de terminale. Pourquoi ne pas l’étendre à toutes les classes ? De nombreux dispositifs innovants ont vu le jour ces dernières années, comme les postes itinérants en langue, forme adaptée aux milieux ruraux. Ces dispositifs doivent être confortés et non réduits comme la tendance l’indique.

Par ailleurs, l’introduction d’une épreuve obligatoire de langues vivantes au concours de recrutement des Professeurs des Ecoles doit s’accompagner de mesures permettant aux étudiants de ne pas interrompre leur apprentissage lors de leur cursus universitaire. Une politique éducative des langues vivantes ambitieuse doit être pensée dans la durée, tout au long des cursus scolaires.

Pour garantir l’égalité en matière d’enseignement des langues vivantes sur l’ensemble des territoires dans les écoles publiques primaires ainsi que la diversité linguistique, auquel le SNUipp est extrêmement attaché, il faut augmenter de façon significative les budgets mais aussi approfondir la réflexion sur ce qu’il est indispensable d’apprendre.

mis en ligne le samedi 1er octobre 2005
par ML



  
BRÈVES

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