ENFANTS DYSPHASIQUES ET DYSLEXIQUES : PLAN D’ACTION

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RAPPORT RINGARD - 195.3 ko

RAPPORT RINGARD
Le rapport tant attendu

UN PLAN D’ACTION POUR UNE MEILLEURE PRISE EN CHARGE DES ENFANTS DYSPHASIQUES ET DYSLEXIQUES Jack LANG, ministre de l’Education nationale, et Dominique GILLOT, secrétaire d’Etat à la Santé et aux handicapés, annoncent la poursuite de leur travail commun sur les troubles du langage oral et écrit (dysphasie et dyslexie) afin d’améliorer la prise en charge et la scolarisation des enfants atteints de ces troubles. Une réflexion a été engagée à l’automne 1999, au sein d’une mission confiée par le ministère de l’Education nationale à Jean-Charles RINGARD , Inspecteur d’Académie. Cette mission a associé l’Education nationale, le secrétariat d’Etat à la Santé et aux handicapés, les représentants des enseignants, les professionnels de santé et d’éducation ainsi que des associations de parents.

Après cette phase de réflexion, s’engage désormais une phase opérationnelle.Jack LANG a décidé de rendre public le rapport RINGARD. Document de référence de grande qualité sur un sujet très complexe, ce rapport sera largement diffusé à tous ceux qui ont participé à son élaboration ainsi qu’à tous les acteurs de l’enseignement concernés : inspecteurs d’Académie, inspecteurs de l’Education nationale, directeurs d’IUFM et, progressivement, directeurs d’écoles maternelles et élémentaires.

Ce texte rassemble des recommandations qui ont recueilli un large consensus. Une cellule interministérielle, composée des directions concernées dans les deux ministères, sera désormais chargée de les examiner et de les intégrer dans un plan d’action conjoint. Sur la base des propositions du rapport, cette cellule devra proposer des solutions permettant de répondre aux besoins tant des familles que des professionnelles de l’éducation et de la santé face aux troubles graves d’apprentissage du langage oral et écrit (dysphasie et dyslexie). Ce plan d’action conjoint sera développé dans quatre directions :

-  une meilleure prévention des troubles du langage quelle qu’en soit l’origine ;
-  un meilleur repérage des troubles spécifiques ; l’établissement d’un diagnostic plus rapide et plus sûr ;
-  une meilleur prise en charge des 4 à 5 % d’enfants concernés (1 % présentant des troubles sévères).
-  Ces propositions seront soumises à une consultation de l’ensemble des organisations professionnelles représentatives des personnels enseignants, aux membres de la mission confiée à Jean-Charles RINGARD ainsi qu’à des spécialistes de la recherche et aux experts du champ de la santé.

D’ores et déjà, Dominique GILLOT a demandé à des experts du champ de la santé de déterminer le dispositif de soins le plus adapté au diagnostic et à la prise en charge des enfants repérés comme porteurs de troubles de l’apprentissage de l’oral et de l’écrit.

Dans un second temps, seront décidées des mesures permettant de :

-  renforcer l’information des familles, des parents, des enseignants et des association sur l’existence et la compréhension de ces troubles ;
-  donner une formation et des outils permettant le repérage par les enseignants et les professionnels de la santé. Ce plan d’action traduit le souci prioritaire des deux ministres de favoriser, chez tous les enfants, la maîtrise précoce du langage oral et écrit.

Ce travail s’inscrit dans le prolongement des grandes orientations pour l’école primaire annoncées le 20 juin dernier par Jack LANG, en matière de lutte contre l’échec scolaire et de priorité accordée à l’apprentissage du langage oral et écrit. Il répond au souci de Dominique GILLOT de faire de ce champ d’action, et de la santé des jeunes en général, une priorité en matière de santé publique.

mis en ligne le mercredi 13 février 2002
par ML



  
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