Lutter contre le harcèlement entre pairs : l’affaire de tous !
La FCPE rappelle que les adultes travaillant dans les établissements scolaires sont garants de la sécurité des élèves, il s’agit donc d’organiser dans la cour de récréation, cantine, toilettes, couloir et aux abords des écoles, lieux où le harcèlement se manifeste couramment, la surveillance effective des élèves.
9 enfants sur 10 se sentent bien à l’Ecole, selon le rapport de l’Observatoire International de la Violence pour l’UNICEF. Il n’en reste pas moins qu’un élève sur dix est en situation de mal-être du fait des violences à répétition qu’il subit de ses pairs.
Pourtant connu, le phénomène de harcèlement, de brimades entre élèves, est peu pris en compte par la communauté scolaire. Pourtant, comme le pointe l’enquête de victimation, quand ces situations ne trouvent pas de solutions et perdurent, les conséquences du harcèlement à l’Ecole peuvent aller jusqu’au décrochage, à la phobie scolaire et à la perte d’estime de soi.
Au-delà de l’annonce de la création d’un « conseil scientifique contre les discriminations à l’Ecole », des mesures immédiates peuvent être prises : Former les personnels à détecter les phénomènes et à y répondre de la manière la plus juste possible, prévoir une sensibilisation dès le plus jeune âge aux conséquences du harcèlement entre pairs, et également développer en classe les activités qui renforce la coopération et la reconnaissance de la diversité des élèves.
La FCPE rappelle que les adultes travaillant dans les établissements scolaires sont garants de la sécurité des élèves, il s’agit donc d’organiser dans la cour de récréation, cantine, toilettes, couloir et aux abords des écoles, lieux où le harcèlement se manifeste couramment, la surveillance effective des élèves. La dimension éducative est plus que jamais importante lorsque l’on évoque la problématique du harcèlement scolaire : elle justifie une refonte complète de la formation des enseignants et des moyens qui lui sont alloués.