Affectations en lycée : la FCPE dénonce de lourds dysfonctionnements
4 800 élèves en Haute-Garonne pour l’enseignement professionnel, 4 000 dans l’académie de Lyon, 1 400 dans le département de Paris, 400 dans celui du Haut-Rhin, 160 dans celui du Vaucluse... la liste des élèves ayant achevé avec succès la classe de troisième et orientés en seconde mais n’y obtenant pas d’affectation prend la forme d’une litanie interminable.
La FCPE exige que le droit inscrit dans le code de l’éducation soit respecté, que les élèves et leurs parents soient respectés, quand bien même faudrait-il pour cela que quelques responsables de l’affectation des élèves dussent, exceptionnellement, travailler un dimanche ou deux.
Les dispositions du code de l’éducation sont limpides : « Les districts scolaires correspondent aux zones de desserte des lycées. Les élèves des secteurs scolaires qu’ils regroupent doivent y trouver une variété d’enseignements suffisante pour permettre un bon fonctionnement de l’orientation. »
Une réforme mal maîtrisée de la voie professionnelle, une gestion des effectifs à flux tendus, des suppressions de postes qui limitent les capacités d’accueil, une volonté d’« assouplir » la sectorisation et l’utilisation de logiciels d’affectation mal calibrés, ont pour conséquence que quantité de collégiens sont encore sans affectation pour la rentrée prochaine avant leur départ en vacances.
Telle académie n’envisage pas de traiter les cas des orphelins de juillet avant le 10 septembre ! Telles autres font pression sur les familles pour qu’elles renoncent à leurs droits et non seulement acceptent une affectation non demandée mais aussi des spécialités ou option non choisies ! Il est encore temps de réagir !