Le courant réformateur s’affirme dans le débat sur le lycée
Alors que N. Sarkozy promet de relancer la réforme du lycée, le courant réformiste saisit la balle au bond et lance 9 propositions.
Les 20 organisations à l’initiative de l’appel "De l’ambition pour la réforme des lycées" (ARF ; Éducation et Devenir ; Ceméa C É ; CRAP ; EEDF ; FCPE ; FESPI ; FOEVEN ; Francas ; GFEN ; Icem ; JPA ; Ligue de l’enseignement ; OCCE ; PEP ; SE-Unsa ; Sgen-CFDT ; Unef ;UNL) ont publié le 15 janvier neuf propositions pour la réforme du lycée.
Plusieurs reprennent des orientations inscrites dans les "points de convergence" signés au début de la réforme du lycée.
C’est le cas par exemple de l’organisation modulaire "modules communs et modules d’exploration en seconde ; modules communs et modules de spécialisation progressive en cycle terminal" et du temps d’accompagnement des élèves prévu dans le service enseignant et l’emploi du temps élèves.
Si ces points ont fait un quasi consensus, d’autres rompent avec l’unanimisme et marquent la naissance d’un pôle réformiste. C’est le cas par exemple de la réforme du bac ("les modules sont capitalisés après validation en cours de formation. En plus de cette capitalisation, le baccalauréat fait l’objet d’un nombre réduit d’épreuves terminales et d’une épreuve intégrée représentative du parcours de l’élève) ou encore de la refonte des "instances collectives".
Cette volonté est bien marquée par Eric de Saint-Denis qui évoque "5 bouchons" à faire sauter. L’affirmation de ce pôle réformiste suffira-t-elle à faire bouger le lycée ?