ANOREXIE

Étymologie

Le terme dérive du grec anorexia qui signifie « perte d’appétit » bien que l’on s’entende pour préciser qu’une personne souffrant d’anorexie ne présente pas nécessairement « une perte d’appétit » mais plutôt un refus de s’alimenter.

Histoire

Le premier cas connu dans l’histoire est celui de Catherine Benincasa, sainte Catherine de Sienne, qui vécut au XIVe siècle (1347-1380) mais déjà au Moyen-Age, des périodes de jeûne et de sévères privations avaient court au sein de communautés religieuses mystiques. Un autre cas célèbre est celui d’Elisabeth de Wittelsbach, dite Sissi, l’impératrice d’Autriche-Hongrie qui vécut au XIXe siècle (1837-1898). Au XXe siècle, nommons Simone Weil (philosophe), Audrey Hepburn (actrice), et plus récemment Karen Carpenter (chanteuse du groupe « The Carpenters », qui décéda en 1983 suite à ses nombreux épisodes de privation alimentaire et ses crises de boulimie (binge and purge).

La première description de la maladie est attribuée à Richard Morton qui lui donna le nom de « phtisie nerveuse » au XVIIe siècle (1689). Dans un premier temps, les spécialistes crurent à un probleme d’origine physique, avec l’hypophyse comme siège. Ce n’est qu’à partir des années 50 que l’on viendra à l’idée d’une origine psychologique de l’anorexie mentale acceptant donc que les problemes physiques associés ne sont que la conséquence de l’arrêt de l’alimentation.

A partir des années 80, suite à l’intéret que les troubles alimentaires ont sucité dans le monde médical, d’autres troubles alimentaires, se distinguant de l’anorexie et de la boulimie selon des symptômes et une intensité différents, ont été décrits et définis par plusieurs auteurs.

Description Cette maladie touche principalement les femmes (90 % des cas). La forme la plus courante est celle qui affecte les adolescentes, surtout de 15 à 20 ans, mais les spécialistes se sont récemment aperçus que la maladie apparaissait aussi chez la population plus âgée, rendant la détection plus difficile, surtout en ce qui concerne les cas de boulimie.

Elle affecte également les jeunes filles pré-adolescentes, parfois dès l’âge de 11 ans. Ce trouble provient souvent de problèmes relationnels, ou d’une dépression.

Les symptômes caractéristiques sont un amaigrissement important (au moins 15 % en dessous du poids normal) accompagné de fonte musculaire. On voit aussi apparaître un état dépressif.

Les conséquences sont l’aménorrhée (disparition des règles mensuelles), mais aussi l’ostéoporose, le manque de vitamines qui cause la perte de cheveux, le déchaussement des dents, une mauvaise circulation sanguine.

On distingue deux types d’anorexie mentale :

-  l’anorexie restrictive : le sujet mange très, très peu
-  l’anorexie-boulimie : le sujet mange très peu et a parfois des crises de boulimie avec vomissements

Dans plus de la moitié des cas, l’anorexie s’accompagne de phases de boulimie, qui est un comportement compulsif de prise de nourriture. Cela est dû à la privation prolongée de nourriture qui cause des envies compulsives incontrôlables, de quantités trop importantes. Cette boulimie peut être suivie de prises de médicaments, de vomissements, afin d’évacuer la nourriture et ne pas grossir. C’est pour cela que beaucoup de personnes souffrant d’anorexie à comportement boulimique ont un poids tout à fait normal, ou plus bas que la normale. Ici, il est important de souligner que l’anorexique-restrictive autant que la boulimique mettent leur vie en danger, à cause de la chute drastique de potassium pouvant entrainer de sérieux problèmes rénaux de même qu’un arrêt cardiaque.

La guérison nécessite un processus très long qui peut prendre plusieurs années pouvant aller jusqu’à l’hospitalisation. Les cas de rechute sont nombreux, mais une thérapie permet de réapprendre à manger correctement sans souffrir de troubles alimentaires. C’est seulement lorsque le patient a réappris à manger correctement et à ne plus associer alimentation et émotions, que la guérison est définitive.

En ce sens, la thérapie cognitive semble apparaître la plus adéquate dans le traitement de ce désordre. Mais il demeure essentiel de se rappeller qu’il n’existe aucune « méthode », aucune thérapie qui ne sauront agir tant que le ou la patient(e) s’obstinera à maintenir un indice de masse corporelle (IMC) de moins de 14 (l’IMC se calcule en divisant le poids en kg par le carré de la taille en mètres, il doit normalement être compris entre 19 et 25)

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mis en ligne le mercredi 15 mars 2006
par ML



  
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