ZEP : 1.600 écoles primaires bénéficieront des moyens "ambition réussite"
Le ministre de l’Education nationale Gilles de Robien, qui a présenté mercredi la liste des 249 collèges "ambition réussite", a également annoncé que ces établissements seront mis en réseau avec les 1.600 écoles primaires de leur secteur, qui bénéficieront elles aussi de moyens supplémentaires.
"J’insiste sur ce lien avec les écoles primaires, il est essentiel. Nous parlerons désormais de +réseaux Ambition Réussite+", a annoncé Gilles de Robien.
Ainsi, il a affirmé que l’accueil des enfants de deux ans était "une priorité". "C’est un point sur lequel les organisations syndicales et les fédérations de parents ont beaucoup insisté lors des consultations", a ajouté Gilles de Robien.
Il n’a cependant pas précisé avec quels moyens la scolarisation des enfants de deux ans sera encouragée. Actuellement un tiers environ des deux ans sont scolarisés en France avec de grandes disparités allant de 70% en Bretagne à 4% à Paris.
Par ailleurs, les enfants dès le CE2 bénéficieront d’"études accompagnées", quatre soirs par semaine. Les 1.000 enseignants supplémentaires "expérimentés" déjà prévus dans les collèges "ambition réussite" pourront aussi être affectés dans les 1.600 écoles, soit l’équivalent d’un enseignant en plus pour deux établissements.
Les 3.000 assistants pédagogiques, déjà annoncés dans le plan de relance de l’éducation prioritaire, recrutés pour l’aide aux devoirs et au soutien scolaire "pourront intervenir aussi bien dans les écoles primaires qu’au collège", a encore précisé le ministre.
Et chaque "réseau" aura un "comité exécutif" : "Il s’agit d’une équipe de coordination constituées par le principal, le principal-adjoint et tous les directeurs des écoles maternelles et élémentaires rattachées. L’objectif est de renforcer le suivi des élèves, en particulier de ceux qui ont connu des difficultés à l’école élémentaire", a ajouté Gilles de Robien.
"Le ministre élargit son plan +ambition réussite+ aux écoles. Il y a un élargissement mais pas de moyens supplémentaires en face ni pour la scolarisation à deux ans ni pour baisser les effectifs", a réagi Gilles Moindrot, secrétaire général du SNUipp, principal syndicat d’enseignants du primaire.