Le projet d’architecture du nouveau diplôme national du brevet

Le projet d’architecture du nouveau diplôme national du brevet En 2010, le ministère de l’éducation nationale inaugurera le nouveau brevet. Prévu par la loi sur l’école de 2005, cet examen ressemblera à un mini-baccalauréat avec 4 épreuves écrites et 2 épreuves orales, organisés sur deux jours.

Le nouveau diplôme national du brevet ressemblera-t-il au baccalauréat ? Avec quatre épreuves écrites et ses deux épreuves orales, comme l’envisage le ministère de l’éducation, on risque de s’en rapprocher. Prévu par la loi sur l’école de 2005, le nouveau brevet a pris du retard.

Mais la circulaire de rentrée 2009 publiée le 21 mai l’assure : le nouveau brevet sera prêt pour juin 2010. « Le diplôme national du brevet comportera deux séries (enseignement général et professionnel) et permettra d’attester la maîtrise des sept compétences du socle commun. » Ce diplôme se doit aussi d’évaluer, à la demande de Nicolas Sarkozy, l’histoire des arts et de mieux prendre en compte l’éducation physique et sportive (EPS), sans oublier la note de vie scolaire créée en 2005. « Tout cela en prévoyant une note finale, puisque la seule acquisition du socle commun ne pourra suffire pour attribuer les bourses au mérite offertes aux seuls élèves obtenant une mention. En clair, c’est un casse-tête sans nom pour un examen qui ne sert plus à grand monde... », commente une syndicaliste.

Selon les documents de travail que La Lettre de l’éducation s’est procurée, la direction générale de l’enseignement scolaire propose que le brevet soit délivré « sur la base de trois composantes » : la maîtrise du socle commun, cinq épreuves obligatoires et le contrôle continu des matières étudiées en 3e. L’idée serait d’équilibrer le poids respectif des épreuves et de la moyenne annuelle, avec une mise en œuvre étalée jusqu’à 2011 ou 2012.

Détail du projet du ministère.

La maîtrise du socle commun reprend les attestations de niveau A2 en langue vivante et le brevet informatique et Internet (B2i). La validation du socle peut s’effectuer dès la 4e par l’équipe éducative en conseil de classe. En cas de non-maîtrise, l’équipe validera l’acquisition du socle au vu des résultats obtenus aux épreuves d’examen.

Les épreuves : comme aujourd’hui, les élèves passeront un examen de français (3 heures, coefficient 2), d’histoire-géographique et éducation civique (2 heures, coef. 2) et de mathématiques (2 heures, coef. 2). Une nouvelle épreuve écrite de sciences et technologie est créée (1 heure 30, coef. 2). Mais les modalités n’en sont pas arrêtées : les candidats pourront soit choisir l’une des trois matières (physique-chimie, science et vie de la Terre, et technologie), soit tirer au sort l’une des trois. Deux oraux de 15 minutes (coef. 2 chacun) sont ajoutés. Le premier concerne l’histoire des arts : « Le candidat, seul ou associé au groupe au sein duquel il a travaillé, présente un bilan du travail interdisciplinaire à dimension historique et culturelle » qu’il a mené pendant l’année. Cette présentation s’appuie sur « une production » (dossier, DVD, etc.). Le second a, pour l’instant, un caractère baroque. Il s’agit d’un oral en langue vivante.

L’élève devrait défendre dans cette langue un dossier élaboré à partir « des éléments de parcours personnel qu’il a acquis au moyen du parcours de découverte des métiers et des formations ». Mais le débat entre syndicats reste intense et la forme de cet oral risque d’évoluer encore.

La prise en compte des notes de 3e : les moyennes de l’ensemble des disciplines sont prises en compte au coefficient 1, à l’exception de l’EPS, qui bénéficie d’un coefficient 2. S’y ajoute la note de vie scolaire (coef. 1).

mis en ligne le jeudi 11 juin 2009
par ML



  
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