Le 30 janvier 2006, dans son allocution prononcée à l’occasion de la réception en l’honneur du Comité pour la mémoire de l’esclavage, le président de la République a souhaité que la France métropolitaine honore le souvenir des esclaves et commémore l’abolition de l’esclavage.
Il a choisi pour cela le 10 mai, date anniversaire de l’adoption à l’unanimité par le Sénat de la loi N° 2001-434 du 21 mai 2001 reconnaissant la traite et l’esclavage comme un crime contre l’humanité. Le chef de l’État a affirmé qu’“au-delà de l’abolition, c’est aujourd’hui l’ensemble de la mémoire de l’esclavage longtemps refoulée qui doit entrer dans notre histoire : une mémoire qui doit être véritablement partagée”.
Conformément au souhait du président de la République, le ministère de l’éducation nationale s’est, d’ores et déjà, engagé dans une action permettant qu’au-delà de cette commémoration, l’esclavage trouve une place plus marquée dans les programmes de l’éducation nationale à l’école primaire, au collège et au lycée.