Elles n’ont pas 18 ans, mais elles ont déjà été confrontées à la grossesse et à l’avortement : en France, en 2004, environ 13 000 mineures ont subi une interruption volontaire de grossesse.
"Ces jeunes filles qui manquent d’information ne savent pas que la contraception est gratuite dans les centres de planification, souligne la vice-présidente du Haut Conseil de la population et de la famille, Marie-Thérèse Boisseau. Elles se heurtent en outre au fait que, en matière de contraception, la prescription d’un médecin est obligatoire : pour obtenir la pilule, elles doivent donc consulter, ce qui les oblige, si elles veulent être remboursées par la Sécurité sociale, à en parler à leurs parents, ce qui est souvent difficile."